Antoine CALBET (1860, Engayrac – 1942, Paris)
Vue d’Aigues-Mortes au-dessus des toits
Crayon, encre, lavis et gouache blanche
8 x 13,5 cm
Signé du monogramme en bas à droite
Provenance: collection Barrie-Chevalier
Prix : 1 200 €
Antoine Calbet n’est pas uniquement l’aquarelliste élégant et vaporeux de jeunes beautés féminines, aux poses coquines et lascives, sujets qui ont fait sa gloire et sa notoriété jusqu’à aujourd’hui. Il fut aussi un peintre de grands décors (pour Le Train Bleu, le restaurant de la gare de Lyon; des hôtels de ville, des théâtres) et un illustrateur prolifique (Homère, Rousseau, Pierre Louys, Zola …).
Après une première formation artistique aux Beaux-Arts de Montpellier dès 1873, Calbet partit en 1879 se perfectionner à Paris dans l’atelier d’Alexandre Cabanel. Il participa régulièrement au Salon de Paris dès 1881, essentiellement avec des portraits, y obtenant de nombreuses récompenses.
Calbet nous montre dans ce merveilleux petit dessin une facette inconnue de son talent, celle d’un paysagiste presque cubiste. Dans une apparente simplicité, l’artiste utilise avec bonheur et habileté plusieurs techniques: le crayon, la plume, le lavis et la gouache, réservée aux façades écrasées par le soleil.
Nous remercions Christophe Marcheteau de Quinçay, du musée des Beaux-Arts de Caen, pour nous avoir indiqué le lieu représenté.