Adrien DAUZATS

Vue de Châteldon, Auvergne, en 1862


Adrien DAUZATS (1804, Bordeaux – 1868, Paris)
Vue de Châteldon, Auvergne, en 1862
Crayon
23,5 x 31,5 cm
Cachet de la vente Dauzats en bas à gauche
Située et datée en bas à droite
Août 1862
Oeuvre en rapport: tableau exposé au Salon de 1863 sous le N°519, titré Vue prise à Châteldon, Auvergne, puis au Salon de la Société des Amis des Arts de Bordeaux de 1864 sous le N°152, titré Le village de Châteldon près Vichy (Auvergne)
Provenance:
– Vente Dauzats, Drouot (Maître Scribe, Expert Francis Petit, 1er/2/3/4 février 1869), probablement lot N°357 (27 dessins ayant pour sujet Blaye, Nevers, Nice, Arcachon, Châteldon…)
– Probablement vente à Drouot (salle 5, Maître Delbergue-Cormont, collection de M. de V.) du 6/7 décembre 1869, lot N°231 (Dauzats, Vues de Châteldon, 2 dessins)


Avant tout connu comme un des principaux artistes romantiques orientalistes, Dauzats se forma à l’origine comme décorateur scénique (son père était lui-même machiniste de théâtre); mais c’est le bordelais Julien-Michel Gué, lui aussi décorateur de théâtre et parmi les premiers collaborateurs du baron Taylor, qui lui enseigna l’art du paysage.
Gué, considéré comme le « second père » de Dauzats, lui fit rencontrer en 1824 le baron Taylor, qui engagea Dauzats en 1827 dans sa « troupe » de dessinateurs pour les Voyages Pittoresques, avec un premier voyage en Franche-Comté, et un second en Auvergne en compagnie de Gué en 1828.
Dauzats exposa 70 oeuvres au Salon entre 1833 et 1867, aussi bien des sujets orientaux que des paysages de France ou des portraits, y obtenant des médailles de première classe en 1835, 1848, 1855.

Le tableau du Salon de 1863 (pour lequel notre dessin est une étude préparatoire) fut acquis, à l’occasion de l’exposition de Bordeaux de mars 1864, par la Société des Amis des Arts (avec 39 autres tableaux), et attribué par tirage au sort à l’un de ses membres, Monsieur P. Tarride; sa localisation actuelle est inconnue.
La vue de Châteldon ici représentée se situe très vraisemblablement au niveau de l’actuelle rue du Docteur Joseph Claussat.