Jacques-Hippolyte VAN DER BURCH (1796, Paris – 1854, Paris)
Etude d’arbre
Mine de plomb et rehauts de gouache blanche
31 x 23 cm
Signé en bas à gauche
Vers 1840
La famille de notre artiste était originaire des Flandres françaises. Le comte Dominique Van der Burch (1722, Lille – 1785, Montpellier) vint s’établir à Montpellier en 1749 pour y pratiquer la botanique, et surtout la peinture; il y fut professeur à l’Académie des Beaux-Arts. Son fils Jacques-André-Edouard (1756, Montpellier – 1803, Paris), embrassa également la carrière de peintre, dans un style paysagiste néo-classique, mais mourut précocement. Représentant de la troisième génération, Jacques-Hippolyte fut lui aussi peintre paysagiste, formé par David, Guérin et Mulard (lui-même élève de David), et voyagea beaucoup: Normandie, Ile de France, Auvergne, Pyrénées, Dauphiné, Provence, Allemagne, Suisse et Italie. Il exposa plus de 70 oeuvres au Salon entre 1823 et 1853. Notons qu’il était le frère de l’écrivain et vaudevilliste Emile Van der Burch (1794-1862).
Lithographe émérite, il réalisa ainsi une étonnante série d’estampes sur la putréfaction des cadavres humains, ou encore les lithographies des voyages de l’Astrolabe (1826-1829); il fit également oeuvre de pédagogie avec un Essai sur la peinture de paysage à l’huile, précédé de la nouvelle méthode de peinture à l’aquarelle, à l’usage des paysagistes, publié en 1839.
Notre dessin, stylistiquement comparable à ceux des paysagistes de l’école genevoise de l’époque comme Alexandre Calame, présente une exécution particulièrement soignée.